Installé au bord de la mer Magnifique plage de sable fin Arrive la vague spectaculaire Nul n’en réchappera sauf ou sain Un heurt aux abysses de la Terre Soulage le monstre de ses liens Tyran d’eau venu de l’Enfer
poem
Volage comme un escroc Aussi brillante qu’un maestro Sa devise est Carpe Diem D’où son existence de Bohême Filante devant le trione sept Sa course est loin d’être discrète
Volage comme un escroc Aussi brillante qu’un maestro Sa devise est Carpe Diem D’où son existence de Bohême Filante devant le trione sept Sa course est loin d’être discrète
Ces reines des abysses vides et froids Sœurs de notre belle Gaïa Ont des suivantes dont elles s’entourent Peut-être par manque de bravoure Durant leur règne éternel Leur acolyte habituel Les suit dans ce sombre infini Sans jamais le moindre répit Ces immortelles au cœur de pierre Retiennent toujours leurs auxiliaires
Céleste comme la belle Monroe Souveraine icône de la nuit N’a pas besoin d’impresario Pour faire scintiller l’infini C’est cet éclat universel Que la pénombre nous révèle
Enveloppées dans ce grand drap Comme au théâtre de Guignol C’est dans cette immense agora Que tournent nos girondes Lincoln Monstres au moteur inépuisable Prisonnières de ce tourniquet Votre farandole ancestrale Cache encore bien des secrets
Figurant dans chaque média Disponibles au comptoir Je consulte le postulat Des oracles de trottoirs Cette constante quotidienne me sied Perdu dans ce brouillamini Mon stigmate débute par un V Et me met au pilori Cette habitude d’antan Qui m’étouffe comme un boa Est une ligne Maginot Orientant mon scénario Ce cercle vicieux établi M’enferme...
Neuf chiffres à l’unisson Pour compter la vertu En transcrivant le nom Nous déchiffrons la vue Pas de quoi être fier Car il manque le zéro Les Hellènes et leur ciel Ignoraient ce numéro Tout comme le grand Wolfgang Composant à l’infini Les chiffres s’arrangent en formule définie
Livre aux lignes révélatrices Comme le Sefer Har Zohar Accordé en sacrifice Sur l’autel des barbares Au même titre que les tarots Nous nous déchiffrons nous-mêmes Comme autant de fins ruisseaux Menant aux pensées sereines Cette traduction bénéficie De l’expression de nos vies Marquée par ces fils qui nous relient
Cartes déployées en arc Comme un tirage de tombola Certains dénoncent le canular D’autres acceptent le postulat Contrairement au casino Nul besoin de se faire un nom Juste une table et un sofa Pour un tirage en salon Concernant le pronostic L’ordre des cartes a suffi Pour convaincre l’agnostique lui révélant sa prophétie