Une vie à accumuler
Un peu plus chaque jour
Comme si chaque objet acheté
Prolongeait notre vie d’un jour
Mais que reste-t-il à la fin ?
Des trésors dans nos tiroirs ?
Ou bien des tas de machins,
À l’utilité dérisoire ?
Un legs n’est pas que fourniture
Il est une histoire, un vécu
Et il devient vite pourriture
Si l’ennui nous a vaincus
Une vie résumée en terme d’achats
De bibelots et autres babioles
Moi je préfère avoir vos bras
Plutôt qu’une maison de fariboles
Et pourtant vous n’êtes pas morts
Vous n’êtes juste plus mon souvenir
Je souffre de vous laisser à votre sort
Mais je ne peux vous regarder dépérir